Amélie Mansfield[Volume I, pp. 1 - 2] LETTRE I.[p. 1] Je t'envoie, mon Albert, une lettre que je reçois dans l'instant, de mon oncle
Grandson; lis-la avec attention et décide-moi: il me semble que le parti qu'on me propose est
raisonnable; cependant je ne le prendrai point sans ton approbation: que ne l'ai-je toujours crue
nécessaire pour me guider! je ne serais pas forcée de penser aujourd'hui que notre intérêt, à
tous deux, demande peut-être que nous nous séparions. Mais, en examinant les [p. 2] motifs qui
doivent me déterminer, songe, songe, ô mon frère! s'il est un avantage au monde qui puisse
l'emporter sur la douleur de ne plus nous voir. |