Amélie Mansfield[Volume III, pp. 115 - 116] Continuation du Journal[p. 115] N'ayant plus que bien peu d'argent, je suis entrée dans une misérable auberge d'un faubourg de Vienne adossée à une église tombée en ruine; je suis épuisée de fatigue et ne puis trouver de sommeil. Hélas! il n'y a de sommeil que pour l'innocence, les coupables ne dorment plus; mon esprit troublé enfante mille projets, tous pour parvenir à le voir . . . . Oui, Ernest, je te verrai, j'irai jusque aux [p. 116] lieux que tu habites; déguisée comme je le suis, tes yeux mêmes me méconnaîtront. |