Amélie Mansfield[Volume III, p. 116] Continuation du Journal[p. 116] Je suis sortie pour aller chez lui, mais ce grand jour m'a effrayée; il me semblait que toutes les personnes auxquelles je m'adressais pour savoir mon chemin allaient me reconnaître; je craignais de rencontrer Ernest lui-même au milieu de la rue; sa mère aurait pu passer: mon frère aussi est à Vienne . . . . Ah! mon malheureux frère ! s'il avait reconnu sa soeur sous ce honteux déguisement, de quel coup mortel il eût été frappé! Je suis revenue me cacher jusqu'à la nuit: les criminels doivent fuir la lumière, et ne marcher que dans les ténèbres. |