Translated out of [a French translation] of Seneca's Agamemnon, Chor. Argivarum., The Safety of a low State, "The treach'rous Fortune of a Royal Crown", printed in Nahum Tate's 1696 Miscellanea Sacra, pp. 112-115.
This is the tenth of twelve poems "by the same hand", the first six of which are known to be by Finch; there has been an attempt to obscure the authorship of the last seven since they are either highly autobiographical or Jacobite. See Annotated Chronology No. 65 and under "Texts", The Safety of a low State, and Solitude, "How far the sweets of Solitude excel", Annotated Chronology No. 62. See also An Annotated Bibliography: Primary and Secondary Sources for all Finch's translations (paraphrases), imitations and adaptations.
This source text and Finch's free translation are interesting to study against Finch's other poems on the fall of James II; see her The Consolation, "See! Phoebus, breaking from the willing Skyes, Psalm the 137th Paraphras'd to the 7th Verse, "Proud Babylon, thou Saw'st us weep ", The Change, "Poor River, now thou'rt almost dry", Upon the Death of King James the Second, "If the Possession of Imperial Sway", Annotated Chronologies Nos. 30, 41, 61, 103.
From Charles Toutain Agamemnon, Acte I; after "L'ombre de Thyeste" speaks, we have a choral ode, "Choeur":
Ah! Sort menteur! Que ta promesse
D'une couleur trop menteresse
Fardée, et d'honneurs et de biens
En trop caduque résidence
Et trop lubrique permanence
A les états des terriens!
Aux rois bien tard il est loisible
De s'assurer d'un jour paisible,
Lesquels bien tard mêmes aussi
Voient Phebus monter et descendre
Sans de matin ou de soir prendre
Quelque peur ou quelque souci.
Contre le détour de Lybie
La roideur des eaux ne varie
D'un si inconstant tremblement,
Et ne s'émeut l'onde marine
Si tôt sur la côte d'Euxine
Haussant ses flots au firmament.
Quand d'une course grommelante
Passe la nue en l'air pendante
S'outrelançant jusques aux cieux,
Et l'Ourse qui jamais ne verse
Son char branlant dans l'onde perse
Y joint ses astres radieux.
Comme la fortune glissante
Roue de sa dextre puissante
Les seigneuries des grands rois
Auxquels le dormir chasse-cure
Ne plaît, et sous la nut obscure
Des plus craintifs craignent la voix.
Quels palais, quelle tours rétives
Les malheurtés alternatives
De la fortune n'ont mis bas?
Quel fort n'a senti la malice
De Mars? Chasteté e Justice
Avec les rois n'habitent pas.
Puis s'ensuit la triste Bellonne
Qui de sa main sagnlante étonne
Les princes d'Erinne entachés.
Les noises sont toujours suivantes
Des rois les orgueilleuses tentes
Dont bien souvent ils sont touchés.
Combien que les armes s'apaisent
Et les traisons des guerres cessent,
Toutefois dessous sa grandeur
Un faix chancelle, et sa fortune
D'une charge trop importune
Renverse bas la pesanteur.
La nef ayant le vent en poupe
D'un calme zéphyr' qui l'empoupe
Peu sûre d'elle va voguant.
La tour dont la cime pointue
Veut percer les francs d'une nue
Voit contre soi toujours grondant
L'orage et les troncs des vois sombes
Les monts annuitant sous leur ombres
Se voient souvent déracinés
Et sentent foudres outrageuses
Les monts, et des fièvres pesteuses
Les hommes grands sont assénés.
Au parmi des troupes menues
Qu;on voit aux campagnes venues
Ensemble les herbes mâcher,
Sur toutes plait haut la visée
Sur une etre autres avisée
Pour son trait au blanc décocher.
Bref, tut cela qu'a fait paraître
La fortune, elle le fait décroître
Et tomber tout en un moment.
Un bien longtemps pourra donc vivre
Quiconque humble veut ensuivre
L'umble petit contentement.
Heureux qui d'une multitude
Suit la champêtre solitude
Nouant paisible tout un jour
Dessus le bord d'un gros rivage
Loin de l'effroi de tout orage
Sans éloigner son petit tour.
The above text is to be found in Michel Dassonville, ed. introd. La tragédie à l'époque d'Henri II de de Charles IX, Premiere Serie, I (1550-1561), gen. ed. Enea Balmas et Michel Dassonville. Paris: Presses Universitaires, 1985; see pp. 194-196. For those interested in the play itself, see Charles Toutain, Agamemnon, pp. 177-235; Geoffrey Brereton, French Tragic Dram in the Sixteenth & Seventeenth Centuries. London: Metheun, 1973; and Frederick Hawkins, Annals of the French Stage I, from Origin to Death of Racine, Vol I, 40 and II, 352.
In this early choice of translation Finch shows great freedom: she omits whole stanzas, rearranges ideas, develops hints (her poem is really an imitation); she writes a Pindarick verse of sublime "divine" type which suggsts that the correct" neoclassic French school of "frigid" verse has been misunderstood by later critics. She also goes to same theme which meant so much to her throughout her life: the value of a quiet life, of solitude; thus her translation of Seneca through Toutain also links forward to her translation of La Fontaine, "The Shepherd and the Calm" and all the many poems on solitude she wrote throughout her long career. The translation is also a Jacobite text and can be linked to a fideist point of view in much French drama of the period, and thus fits in with the mood and goals of Tate's volume as well as other of Finch's religious verse.