Part of the Fifth Scene in the Second Act of Athalia, a Tragedy, written in French by Monsieur Racine, "WHy, to our Wonder, in this Place is seen." There is no manuscript text; see 1713 Miscellany, pp. 84-87. See also Annotated Chronology No. 184. See also An Annotated Bibliography: Primary and Secondary Sources for all Finch's translations (paraphrases), imitations and adaptations.
Act II, Scene V, lines 1-50 of Racine's Athalie:
Athalie, Abner, Mathan, Suit d'Athalie
Mathan. Grande reine, est-ce ici votre place?
Quel trouble vous agite, et quel effroi vous glace?
Parmi vos ennemies que venez-vous chercher?
De ce temple profane osez-vous approacher?
Avez-vous dépouillé cette haine si vive . . .
Athalie. Prêtez-moi l'un et l'autre une oreille attentive.
Je ne veux point ici rappeler le passé,
Ni vous rendre raison duverse sang que j'ai versé:
Ce que j'ai fait, Abner, j'ai cru e devoir faire.
Je ne prends point pour juge un peurple téméraire
Quoi que son insolence ait osé publier,
Le ciel même a pris soin de me justifier.
Sur d'éclatants succès ma puissance étabie
A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie;
Par moi Jérusalem goûte un calme profond;
Le Jourdain ne voit plus l'Arabe vagabond
Ni l'altier Philistin, par d'éternels ravages,
Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages;
Le syrien me traite de de reine et de soeur;
Enfin de ma maison le perfide oppresseur,
Qui devait jusqu'à moi pousser sa barbarie,
Jéhu, le fier Jéhu, tremble dans Samarie;
De toutes parts pressé par un puissant voisin,
Que j'ai su soulever contre cet assassin,
Il me laisse en ces lieux souveraine maîtresse.
Je jouissais en paix du fruit de ma sagesse;
Mais un trouble importun vient, depuis quelques jours,
De mes prospérités interrompre le cours.
Un songe (me devrais-je inquiéter d'un songe?)
Entretient dans mon coeur un chagrin qui le ronge:
Je l'évite partout, partout il me poursuit.
C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit;
Ma mère Jezabel devant moi s'est montrée,
Comme au jour de sa mort pompeusement parée
Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté;
Même elle avait encor cet éclat emprunté
Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage;
Pour réparer des an l'irréparable outrage:
'Tremble, m'a-t-elle dit, fille digne de moi;
Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi.
Je te plains de tomber dans ses mains redoutables,
Ma fille.' En achevant ces mots épouvantables,
Son ombre vers mon lit a paru se baisser;
Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser;
Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange
D'os et de chairs meurtris, et traînes dans la fange,
Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux
Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Abner. Grand Dieu!
Jean Racine, Athalie, Racine: Théâtre Complet, ed. Maurice Rat (Paris: Garnier, 1960), pp. 670-671.
Anne has chosen this text in order herself to write a powerful obsessive text. Against Racine's text we can see that Finch chose precisely the one text in the play which would permit her to recount hallucinatory nightmare about a mother. Particularly lurid and savage are the details of the corpse of the dreamer's mother torn "on the Stones" to "Flakes of mangled Flesh/that quiv'ring still/Proclaim'd the Freshness of the suffer'd Ill." When we remember back to her paraphrase of part of a psalm to her half-sister, Dorothy Ogle, in which she recounts how helpless, frighened, and isolated she felt as a motherless child, how forgotten (Some Reflections in a Dialogue between Teresa and Ardelia on the 2d and 3d Verses of the 73d Psalm, "Hither, Ardelia I your Stepps Pursue," see Annotated Chronology No. 46) and her unattributed poem in the 1686 Tate Sacra Miscellany (Temptations, "Alas, I walk not out, but still I meet", Annotated Chronology No. 67), we see one source of Anne's lifelong struggle against depression was the early death of her mother. Anne's "translation" from Racine's play is a personal poem disguised; when read this way, it is among her more powerful poems.